L’Espace Simone de Beauvoir, ouvertement transphobe ?
Le 17 août 2023, sur le réseau social Facebook, l’association “féministe” nantaise postait une actualité concernant un Cercle de Lecture Feministe. (Voir ci-dessous)
Dans cette publication, l’association précise que tous les ouvrages traitant de féminisme sont acceptés mais en priorisant ceux écrits par des femmes. L’Espace Simone de Beauvoir ajoute cependant que certains ouvrages écrit par des hommes peuvent être acceptés en prenant comme exemple l’ouvrage d’une femme transgenre. Niant ainsi l’identité féminine de cette autrice. Nous ne pouvons accepter cela.
En effet, il ne s’agit pas ici d’un simple mégenrage maladroit. Mais bel et bien d’une volonté délibérée de nier l’identité de genre d’une personne transgenre. La lourdeur avec laquelle ce post nie l’identité de genre de l’autrice, et par extension celle de toutes les personnes transgenres, prouve la transphobie assumée de ce post. L’Espace Simone de Beauvoir ne pouvant ignorer la violence ressentie par les personnes trans lorsqu’elles sont mégenrées.
Il semble donc que la transphobie de certaines associations ouvertement transphobes et accueillies à l’Espace Simone de Beauvoir soit contagieuse. En effet, l’association les Vilaines Filles 44, association excluant les femmes trans, fait partie du conseil d’administration de cette association
En 2018, nous avions déjà alerté la Direction de l’Espace Simone de Beauvoir sur la transphobie des Vilaines Filles 44. Nous sommes au regret de constater que rien n’a été fait pour exclure cette sombre organisation. Et que la haine propagée par cette association prend racine au sein de l’Espace Simone de Beauvoir.
Aujourd’hui, nous nous interrogeons légitimement sur cette structure qui prétend être une grande fédération féministe nantaise. Comment une association peut-elle se targuer d’être féministe alors que celle ci embrasse doucement des théories qui excluent une partie des femmes sur des critères biologiques.
Comment une association subventionnée par la Ville de Nantes peut-elle mégenrer et donc heurter toute la communauté trans ? Comment une association qui dérive vers des théories d’extrême droite peut porter le nom de Simone de Beauvoir ?
Par le présent communiqué, nous demandons une clarification de la position de l’Espace Simone de Beauvoir et des excuses publiques à l’autrice pour ce mégenrage délibérément violent.